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CON...SCIENCE

posté le 16-03-2013 à 15:52:54

L'OEIL VEILLE

L'œil sur le monde veille

 

Je suis triste en ce jour

De voir sortir de ma main

Non plus des caresses mais des

Griffes se poser sur ce monde

Qui me tue lentement à petit feu

Je suis triste tous les jours

De comprendre la souffrance

Au point de souffrir à mon tour

Par tous ces maux qui règnent

Comme jadis le roi sur son peuple

Je suis triste en moi car dans chaque

Goutte de mon sang se mélange chaque

Jour un peu plus amertume et aigritude

Je suis triste maintenant

A jamais s'envolera le voile

Qui devant mes yeux laisse apparaître

Sur la beauté du monde

La haine et la souffrance

Le jour viendra ou la douce lame

Effleurera en un mouvement soigné

La peau pleine de vie

Et le corps désenchanté

Pleurera tout en larmes rouges

Jusqu'au dernier litre de souffrance

Pour y noyer son chagrin à tout jamais

 

Tous ces jours m'envahissent de dégoût

Quand chaque nuit sur le grand bandeau

Noir d'asphalte traversant champs et campagnes

Dans un choc soudain et brutal

A la rencontre de la ferraille

D'innocentes vie viennent heurter

L'homme et son bolide

Laissant place à une matière fétide à ma narine

A ce mélange de poils, de chair et de sang

Je demande pardon et grâce à l'œil qui veille

Et mon regard impuissant ne peut que

Verser sur ce sol endeuillé meurtrit

Par la main de l'homme des larmes qui

Mèneront la douce lame au tranchant

Brillant à se poser et tirer sur cette peau

De pêche, pour tous ces pêcheurs, le trait doux

Comme la lave jaillit du volcan,

La colère trop longtemps contenue

Se déversera alors en un flot chaud

De douleur rouge

Jusqu'au dernier souffle

Du corps désenchanté

 

L'ire de l'œil qui veille gronde

Un peu plus chaque jour

Comme un nouveau Sodome et Gomorrhe

En des temps modernes

Où l'homme pris en son piège

Prisonnier de sa chair

Continuera à perpétuer crimes et châtiments

Pour ce doux billet vert

Donnant à sa vertu des airs de canaille

Ho pêcheurs, ne voyez vous pas venir

La lumière du feu sortit de vos mains

Qui anéantira vos familles

Ne prenez vous donc pas peur de la chaleur

Sortit tout droit du monstre que vous êtes

Jours après jours

La peur envahie ma conscience

Et viendra alors le moment

A force de prières

Je donnerai le peu que j'ai

Et en pardon

A coup de douce lame

Je verserais mon repentir

Jusqu'à la dernière goutte

De vie du corps désenchanté

 

Tous les jours un peu plus encore

S'ajoute aux innombrables facéties de l'homme

Le pléonasme de la bêtise humaine

Car nul n'a vu un animal

D'un geste désinvolte

Jeter par la fenêtre de sa voiture

Dans nos forêts asséchées

Par l'aridité du climat azuréen

Un mégot ravageur

Forêt, insectes et bêtes de toutes sortes

Enveloppés par le feu diabolique

Se trouveront mêlés au brasier

Et finiront carbonisés

Comme aurai du être la cigarette

Au fond du cendrier

Alors ma peine prend des couleurs de cendre

Et la douce lame d'un toucher froid

Emmène avec elle

La vie du corps désenchanté

 

Mon âme pleure et verse

Aux travers spasmes et sanglots

Le sang sortit tout droit

Du tranchant de la lame

Quand l'œil surprend l'image

Terrible d'hommes

Aux mains assassines

Quand à coup de gourdin

S'en prend non innocemment

Massacrent non sans violence

Bébés phoques reposants

Sur sa banquise

Et cet espace d'une pureté lilial

Se transforment en une scène d'horreur

D'où le rouge sortit de ces corps agités

De spasmes et de souffrance

Vient maculé la terre divine

Du jus des petits corps morts

Tués par les diables en folie

A quand le grand prédateur

Viendra vous arracher vous cœurs

Et sucer vos os jusqu'à la moelle sans saveur

De vos corps vils et impurs

Je crache à vos gueules

Tous comme vous êtes

La boue de haine que je porte

Malsaine en mon âme

Je jette et piétine ma foie

La honte est en moi

Car à jamais je serai

Ce que vous êtes

Et pour gommer l'imperfection

Que nature me pardonne

J'offre sans douleur

Par la douce lame et son tranchant

La mort de ma vie

Alors le cops se vide de son souffle

Et rejoint lentement le paradis

Des âmes désenchantées

 

Je vois l'œil qui veille

Se réjouir du changement

De voir mes maux se transformer peu à peu

Mon iris regarde

Et voit la rose

La cime des arbres balayés par le vent

Je vois maintenant le ciel et son bleu

L'oiseau en son centre tournoyer en ses airs

Je comprends et choisis mon camp

Je reste là

Car ici enfin je ne suis plus humain.

 


 
 
posté le 16-03-2013 à 15:49:59

SPLEEN

...vous me flinguez tous les jours avec votre vulgarité de vivre alors j'ai décidé d'éliminer tous les cons... A coup de mots je vous tuerai tous ... Quand j'en aurai fini je me suiciderai et j'irai voir au pays des nuages si l'oeil veut bien m'accueillir au paradis du très haut...

 


 
 
 

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